En général, je me fiche bien des dimanches ! Mais ce dimanche matin là, je l’ai apprécié à sa juste valeur : un moment de pause et de fraîcheur dans ma chambre climatisée. Un peu de temps pour moi, pour me limer les ongles, me laver correctement la tête, faire traîner le café du matin, ranger mes affaires dans mon immonde sac de voyage, et oublier Scrabble et scrabbleurs !
L’après-midi, les bamakois jouent en parties libres à la maison des jeunes et nous les rejoignons. Il faut les voir commenter les parties qui viennent de se dérouler en hurlant ! Le niveau sonore est incroyable ! Le type de réactions aussi est surprenant : aucune fausse modestie comme nous en connaissons si bien chez nous, une sorte de hargne pour aller à la victoire, et des spectateurs passionnés qui suivent cela comme un match de foot !
Petit exposé sur ce qu’est une démonstration dans une école, les objectifs poursuivis et les méthodes à adopter, sur l’animation des clubs scolaires et les exigences qu’ils imposent aux animateurs.
La journée s’achève sur une réunion du bureau, enfin d’une partie du bureau, puisque celui-ci est pléthorique. Il faut à nouveau insister sur la préparation des étapes suivantes : le voyage à Mopti, les rendez-vous non encore obtenus, la cérémonie de clôture de la semaine suivante. Il faut tout prévoir, le matériel, les itinéraires, les moyens de transport, sans quoi demain sera totalement improvisé. Tout se fait comme d’habitude à la toute dernière minute. A Mopti, par exemple le responsable de la ligue sera prévenu dimanche soir de notre arrivée mercredi. On lui demande de nous faire rencontrer les autorités. Bon, on verra bien !
La réunion est l’occasion de poser la question de la structure de la fédération malienne, et de faire comprendre qu’à une trentaine, il n’est pas possible d’être efficace. Les maliens semblent comprendre et accepter l’idée d’une refonte prochaine de leur organisation. Le travail déjà effectué à ce sujet au Togo et au Cameroun va permettre de les guider dans leur réflexion.
Lundi, dernier jour de cavalcade bamakoise torride, allant de rendez-vous en rendez-vous, et arrivant toujours légèrement en retard, ce qui a le don de me stresser malgré l’habitude que j’en ai désormais. Deux démonstrations dans des collèges le matin auprès d’enfants toujours aussi intéressés. Nous sommes très chaleureusement accueillis par les profs comme par les proviseurs. Puis, rencontre avec la correspondante nationale de l’OIF, ravie d’apprendre l’existence d’une fédération de Scrabble au Mali, puisqu’elle est elle-même une férue du jeu. Elle promet d’aider à son développement et je la crois sincère. Remerciements enfin au Ministère de la Jeunesse et des Sports qui nous a si bien hébergés et retour à l’hôtel, avec deux arrestations coup sur coup par la police ! Prince n’a pas tous ses papiers parfaitement en règle (procuration non certifiée conforme par les autorités béninoises), ce qui chaque fois nous met en position de faiblesse, surtout quand on a fait demi-tour en coupant une ligne continue ! Mais, bon, palabres et « parlementations », additionnés d’un billet de 2000 CFA, et nous parvenons à repartir !
Les articles de ce blog sont de plus en plus courts, c’est vrai. C’est qu’en fin de soirée, je n’ai maintenant plus le courage de rien. Lundi prochain à la même heure je serai chez moi.
L’après-midi, les bamakois jouent en parties libres à la maison des jeunes et nous les rejoignons. Il faut les voir commenter les parties qui viennent de se dérouler en hurlant ! Le niveau sonore est incroyable ! Le type de réactions aussi est surprenant : aucune fausse modestie comme nous en connaissons si bien chez nous, une sorte de hargne pour aller à la victoire, et des spectateurs passionnés qui suivent cela comme un match de foot !
Petit exposé sur ce qu’est une démonstration dans une école, les objectifs poursuivis et les méthodes à adopter, sur l’animation des clubs scolaires et les exigences qu’ils imposent aux animateurs.
La journée s’achève sur une réunion du bureau, enfin d’une partie du bureau, puisque celui-ci est pléthorique. Il faut à nouveau insister sur la préparation des étapes suivantes : le voyage à Mopti, les rendez-vous non encore obtenus, la cérémonie de clôture de la semaine suivante. Il faut tout prévoir, le matériel, les itinéraires, les moyens de transport, sans quoi demain sera totalement improvisé. Tout se fait comme d’habitude à la toute dernière minute. A Mopti, par exemple le responsable de la ligue sera prévenu dimanche soir de notre arrivée mercredi. On lui demande de nous faire rencontrer les autorités. Bon, on verra bien !
La réunion est l’occasion de poser la question de la structure de la fédération malienne, et de faire comprendre qu’à une trentaine, il n’est pas possible d’être efficace. Les maliens semblent comprendre et accepter l’idée d’une refonte prochaine de leur organisation. Le travail déjà effectué à ce sujet au Togo et au Cameroun va permettre de les guider dans leur réflexion.
Lundi, dernier jour de cavalcade bamakoise torride, allant de rendez-vous en rendez-vous, et arrivant toujours légèrement en retard, ce qui a le don de me stresser malgré l’habitude que j’en ai désormais. Deux démonstrations dans des collèges le matin auprès d’enfants toujours aussi intéressés. Nous sommes très chaleureusement accueillis par les profs comme par les proviseurs. Puis, rencontre avec la correspondante nationale de l’OIF, ravie d’apprendre l’existence d’une fédération de Scrabble au Mali, puisqu’elle est elle-même une férue du jeu. Elle promet d’aider à son développement et je la crois sincère. Remerciements enfin au Ministère de la Jeunesse et des Sports qui nous a si bien hébergés et retour à l’hôtel, avec deux arrestations coup sur coup par la police ! Prince n’a pas tous ses papiers parfaitement en règle (procuration non certifiée conforme par les autorités béninoises), ce qui chaque fois nous met en position de faiblesse, surtout quand on a fait demi-tour en coupant une ligne continue ! Mais, bon, palabres et « parlementations », additionnés d’un billet de 2000 CFA, et nous parvenons à repartir !
Les articles de ce blog sont de plus en plus courts, c’est vrai. C’est qu’en fin de soirée, je n’ai maintenant plus le courage de rien. Lundi prochain à la même heure je serai chez moi.